La Sylve a conçu et réalisé un dépliant permettant de guider une promenade historique et touristique à travers les rues de Coye-la-Forêt. Ce parcours pédestre d'environ une heure et demie vous conduit en 20 points où sont signalées les curiosités architecturales, historiques et même géologique qui font la richesse de notre village.

Promenade historique et touristique dans Coye-la-Forêt

COYE-LA-FORÊT UN VILLAGE OÙ IL EST AGRÉABLE DE VIVRE

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En ce début du XXIe siècle, Coye-la-Forêt demeure une cité attractive, tant par ses infrastructures sociales, sportives et socio-éducatives que par ses nombreuses associations. Sa population se rajeunit et compte aujourd'hui plus de 4000 habitants qui travaillent essentiellement à Paris et en Île de France.

AU FIL DU TEMPS…

Au fil du temps, Coye (prononcer [kwa]) a eu plusieurs appellations :

  • en 799, Caugia
  • en 1138, Coie
  • en 1227, Coyam
  • en 1548, Couaye
  • en 1667, Coye
  • en 1929, Coye-la-Forêt, par décision du conseil municipal.

Nombre de spécialistes ont cherché l'étymologie dans le mot cotia (chaumière).

Pour M. Bréhamet, instituteur à Coye et auteur d'une monographie en 1912, Coye viendrait du mot cavea, mot latin qui signifie cave. Le village, il est vrai, est dans un creux, entouré de trois côtés par des coteaux.

Une étude sérieuse d'Émile Lambert émet l'hypothèse suivante : Coye viendrait du vieux français coe (au XIe siècle) puis coue (au XIIe siècle), dérivé du mot latin coda, forme vulgaire de cauda qui signifie queue.

Il s'agit ici de la queue de forêt, c'est-à-dire une partie boisée qui s'avance en forme de queue.

Le toponyme de Coye est unique en France !

Le village a des origines lointaines. Il a été trouvé, dans le labour d'un champ situé près du centre équestre, une hache polie en silex de l'époque néolithique. Citons aussi, faisant partie d'un ensemble de grosses pierres, La Pierre tournante, mégalithe du néolithique, redécouverte par l'abbé Leullier, curé de Coye au XXe siècle, qui a pu être un signal optique encore à l'époque gauloise, et La Pierre de sacrifice, ainsi dénommée car elle est percée d'un trou ce qui, selon la tradition locale, aurait permis l'écoulement du sang des victimes.

Dans cet environnement de plaine, des objets d'origine gauloise et gallo-romaine ont été trouvés (monnaies, fibules, pendentifs, bagues).

En 2015, à la suite d'un sondage d'archéologie préventive réalisés lors de travaux engagés par le Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des eaux usées dans le bassin de la Thève et de l'Ysieux (SICTEUB), une voie romaine a été mise à jour dans les près situés le long du chemin des peupliers.

Rappelons que Coye pendant des siècles a vécu de la forêt ; en 1900, sur plus de 400 actifs, presque 200 personnes travaillaient aux métiers du bois (bûcherons, margoteurs, cordiers, charretiers, charbonniers, charpentiers, lattiers, scieurs de long, exploitants forestiers).

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